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Week-end en Bourgogne - Août 2017

Beaune - Dans la cour des hospices

Samedi 12 août 2017. Si la vieille ville avec sa collégiale Notre-Dame*** est plaisante à voir, le clou de la visite reste les célèbres hospices de Beaune***. Et pour cause, cet Hôtel-Dieu est aujourd'hui encore un des rares témoignages encore debout de l'architecture civile de la fin du Moyen Âge.

Ma p'tite Mimi et moi pénétrons dans la cour d'honneur de l'Hôtel-Dieu***. Se tenir debout au milieu de cette cour, c'est d'abord avoir le choc de ces toits de tuiles émaillées multicolores en terre cuite. Chacune dessine d'extraordinaires figures géométriques.

Une cinquantaine de girouettes coiffe chacun des clochetons. On doit cet Hôtel-Dieu à Nicolas Rolin (1376-1462), chancelier du duc de Bourgogne, Philippe le Bon et homme de bien.

Lorsqu'il créa cet hôpital pour indigents, en 1443, Louis XI, toujours charitable, aurait dit : "Il a fait assez de pauvres dans sa vie pour pouvoir aujourd'hui les abriter !" Ainsi naquit l'Hôtel-Dieu , sur une architecture d'insparation flamande, qui fonctionna sans interruption jusqu'en 1971. Les derniers malades partirent en 1984.

Le 4 août 1443 naît l'Hôtel-Dieu. La guerre de cent ans n'est pas encore terminée, Beaune souffre de misère et de famine, les "écorcheurs" pillent et ruinent les campagnes. Les trois quarts des habitants de la ville sont sans ressources et les Beaunois sont, dans leur grande majorité, déclarés indigents.

Le 1er janvier 1452, l'hôpital accueille son premier patient. Dès lors et jusqu’au XXe siècle, les sœurs des Hospices de Beaune prendront soin de nombreux malades dans plusieurs grandes salles. L’Hôtel-Dieu a rapidement acquis une grande renommée auprès des pauvres, mais aussi auprès des nobles et des bourgeois. A travers leurs dons, ceux-ci ont permis d’agrandir et d’embellir l’hôpital par la création de nouvelles salles et l’apport d’œuvres d’art. Ainsi l’Hôtel-Dieu est-il devenu un véritable « Palais pour les Pôvres ».

De forme rectangulaire, la cour d'honneur comporte un puits à eau en ferronnerie gothique. Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne, technique probablement originaire d'Europe centrale, devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises de Trélazé).

Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun, jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques. Elles ont été reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs personnels, les dessins originaux ayant été perdus.

Les parties nord, est et ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs soignantes. De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et en ferronnerie.

Tout autour de la cour, l’organisation harmonieuse des bâtiments règle la vie de l’institution charitable : sous les voutes en carène de vaisseau de la salle des Pauvres, on accueille les malades, dans la cuisine aux vastes cheminées gothiques, on prépare les repas alors que l’apothicairerie, avec son mortier et ses pots de faïence, est le domaine réservé de la sœur pharmacienne. 

Avec ses tuiles vernissées, le bâtiment, immortalisé par La Grande Vadrouille, demeure sans conteste l'un des fleurons du patrimoine médiéval bourguignon. 

Beaune - La collégiale Notre-Dame

Hospices de Beaune - La salle des pauvres

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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